“Do you have a match?” I asked you.

You shuffled through a very nice leather jacket. “Yeah.” Threw matches at me.

“Thanks,” I said and turned back to the typewriter to write a seemingly meaningless note to you. You. You, who was busy scribbling nonsequiturs to a black man that always wore sunglasses that reflect your eyes even if it was storming outside. What class was that? Electronic Jazz? Hmmmm, I thought, what are those papers on your desk, upside down? But being that I respected your privacy I didn’t touch them or ask about them. I’m sure you didn’t want me to know about their existence anyway. There was a roll of toilet paper on your desk, a Baggie full of excellent Hawaiian pot, and a copy of The Book of Rock Lists. I wondered what it all meant. I was running out of paper. Perhaps I should have asked if you were going to be done soon but I just stared at you instead.

“What do you want?” you asked as I stared at you, checking on your progress.

“Paper,” I said, not wanting to stop your train of thought.

“Here,” you tossed me a piece of composition paper.

“Are you almost finished?” I questioned.

“What time is it?” you asked, realizing that you told me you’d be done by ten.

“You have one minute left,” I told you.

“Shit,” you said.

So went our days, Victor. It always seemed that there was just one minute left, all the time…. That doesn’t make any sense, especially since we don’t often do, well, I guess that that might be wrong and, well….

(Oh Jesus, me and Franklin, what about Judy? This is not good.)

Well … perhaps I shouldn’t place value judgemints. Paul got very angry at me once because I couldn’t spell judgemint (see?) Shit. Juhgment. That’s wrong too. Actually, now I understand why he got angry. Jaime was reading the letter and I knew you were in love with her and not with me (though you would be by summer) and you could have cared less if I went out with the fag or not. Jaime asked who the letter was for. I told her it was for you. Jaime was a slut. That’s my opinion. She’s a … well, forget it. It isn’t worth it. I am very tired. That’s what I am. Tired of everything. Anyway, dear Victor this is enough. I’m going to stop thinking about you. I never signed that letter. I never even gave it to you. Don’t remember what it even said. I just hope you remember who I am. Don’t you forget about me….

How tense sounding, I think of myself. I look over at Franklin.

Immobile, unmoving, I spend the rest of the night with him, in bed.

But I do not go up to breakfast with him.

BERTRAND Je ne pouvais m’empêcher de m’approcher de toi à la soirée. J’ai bu trop de tequila et j’ai peut-être fumé trop de pot mais ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas. Cependant après te l’avoir dit, j’ai marché jusqu’à la fin du monde et j’ai vomi. Hier nous nous sommes séparés avec Beba, ma petite amie. Toi, tu étais une des raisons pour ça (alors Beba ne sait pas que je te désire) mais pas la seule. C’est que depuis longtemps que je me sens séduit par toi. Je ne suis pas fou, mais tu m’intéresse et j’ai pris quelque photos de toi que j’ai fait quand tu ne regardais pas. Je ne peux pas croire que tu ne m’as pas remarqué. Si tu étais venue avec moi hier soir, je t’aurais rendue heureuse. J’aurais pu te rendre très heureuse. Et j’aurais pu te rendre plus heureuse que ce type avec qui tu es partie hier soir. En mettant les choses au pis je pourrais toujours retourner à Paris et vivre avec mon père. De toute façon, L’Amérique est chiante. Toi et moi faisant l’amour dans la villa de mon père à Cannes. Et quitter mon boulot de redacteur à Camden Courier. Peut-être as-tu vu mes articles? “Comment prévenir le Herpes” et “Les effets positifs de l’extase.” Tu ne m’obsède pas. Je pourrais avoir n’importe quelle fille que je veux ici (et j’y ai passé près), mais tes jambes sont parfaites, meilleures que toutes celles des autres filles et tes cheveux sont si blonds et doux, meilleurs encore de tous et ta figure est parfaite elleaussi. Je ne sais pas si tu as eu une opération de nez mais ton nez est parfait. Tes traits sont vraiment parfaits. Je vais peut-être essayer encore une fois. Mais ne pars pas la prochaine fois. Rappelle-toi que je pourrais te rendre très heureuse. Je sais bien baiser et j’ai la Carte American Express de platine. Je suppose que tu l’as aussi. Tes jambes sont splendides, et meilleures que celles de toute autre fille. De quelle couleur sont tes yeux? Les photos que j’ai prises sont toutes en noir et blanc Je voudrais suivre les mêmes cours que toi, mais je fais de la photo et toi … quoi? Les beaux-art? Tu es sexy. Si je savais que quelqu’un s’est épris de toi comme moi, et toi, tu éprouvais le même sentiment envers lui, je partirais. Je rentrerais chez moi. Aucun doute.




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